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Canton

Les soins intensifs tiennent le choc

A l’Hôpital fribourgeois, le service des soins intensifs est le cœur de la lutte contre le coronavirus

Médecins et soignants portent de singulières armures: masque, surblouse, gants, lunettes et charlotte.

Nicolas Maradan

Nicolas Maradan

16 avril 2020 à 19:19

Temps de lecture : 1 min

Reportage » Ce n’était pas la ressource naturelle pour laquelle l’humanité pensait un jour devoir se battre. Mais face au coronavirus, l’oxygène devient plus vital que jamais. «Les gens respirent, mais l’échange gazeux au niveau de l’alvéole ne se fait pas correctement. Les patients s’étouffent», constate Govind Oliver Sridharan, médecin-chef transversal du service des soins intensifs de l’Hôpital fribourgeois (HFR). En temps normal, la saturation en oxygène, à savoir le taux d’oxygène contenu dans les globules rouges après leur passage dans les poumons, dépasse les 90%. «Mais les malades atteints par le Covid-19 peuvent afficher des taux beaucoup plus bas, en dessous de 60%», poursuit le spécialiste.

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